Sites archéologiques mayas du Mexique

Même si ces citées ont été construites pour asseoir leur pouvoir et y exercer des sacrifices humains, j’admire le labeur des mayas qui ont bâtis ces temples avec peu d’outils et de techniques développés et sans animaux pour transporter les matériaux qui l’ont été à dos d’hommes. Il semble que la hauteur des pyramides servaient de lien entre le ciel et la terre. Ainsi, le plus haut le mieux selon leurs croyances.

Je présente ici les sites archéologiques que nous avons visités au Yucatan et au Chiapas.

Edzná (Campeche, Yucatan)

Edzná est située à 53 km au sud-est de Campeche. Habité de 600 av. J-C jusqu’au environ du XV siècle, la citée s’étendait sur plus de 17 km carré. Lors de notre passage un groupe de femmes faisait un pèlerinage en visitant une dizaine de sites archéologiques du Yucatan dans le but d’honorer leurs racines. À la fin de notre visite nous avons observé le groupe occupé à prier, chanter et danser en hommage à leurs ancêtres. Pour nous, néophytes c’était vraiment intéressant de les observer et j’ai osé aller leur parler après leurs chants, ce qui m’a permis de mieux comprendre leur démarche.

La dame avec la robe bleue est la « abuelita » (grand-mère), celle qui transmet histoire et traditions.

Moi qui fait mon enquête journalistique 😉

Tulum (Quintana Roo)

Tulum date de la fin de la période postclassique (de 1200 à 1521). De taille modeste comparée à d’autres sites, il se distingue de par sa localisation qui surplombe les eaux turquoises de la mer des Caraïbes et la végétation luxuriante de la côte.

Malheureusement, de par sa localisation près des grands centres touristiques de la Playa Maya, il est très fréquenté par les touristes et les vendeurs de toutes sortes. Nous avons visité Tulum avec nos petits-enfants qui ont définitivement préféré les petits singes avec lesquels ils auraient pu se faire prendre en photo si le coût n’avait pas été abusif.

Palenque (Chiapas) La cité maya du roi Pakal Le Grand

Palenque et situé dans un parc national et fait parti du patrimoine mondial de l’UNESCO. Nous avons commencé par visiter le musée Alberto Ruz Lhuillier qui en plus d’exposer des artefacts retrouvés sur le site explique son histoire et expose une réplique d’un sarcophage. Franchement juste pour voir sa grande dimension et toutes les sculptures qui l’ornent ça vaut le coup.

Puis, pour visiter les vestiges de Palenque, nous avons tenté de nous stationner près du site où des pancartes indiquent que le stationnement est gratuit mais où certains «créateurs d’emploi » bloquent les emplacements avec des cônes oranges moyennant des frais pour surveiller le véhicule. Nous rions un peu jaune et allons nous stationner sur le chemin un peu plus bas ou d’autres « créateurs d’emploi » te guident pour t’aider à stationner ton véhicule.

Palenque est situé dans la jungle et on peut y entendre les singes hurleurs. Ça ajoute un petit quelque chose à l’atmosphère. Cette citée maya a atteint son apogée en 700 grâce au roi Pakal Le Grand. Elle aurait comptée pas moins de 200 monuments mais les visiteurs n’ont accès qu’à quelques uns d’entre eux.

Visiter des sites archéologiques demande tout de même un certain effort cardio afin d’escalader les nombreux escaliers qui ne respectent pas le code du bâtiment actuel. Les monter et les descendre en diagonale facilite la tâche et demande un brin de concentration. Michel en pleine descente.

Bonampak

Pour visiter ce site, il faut se rendre au village de Lacanjá Chasayab oú l’on doit payer quelques pesos par personne pour pénétrer dans le village. De là, il est interdit de se rendre au site de Bonampak avec son véhicule personnel et il faut payer un taxi pour y faire l’aller-retour. Il faut comprendre que le tourisme est la source principale de revenus de la localité et ainsi plusieurs familles offrent des espaces de camping ou des cabanas. Nous avons élu domicile au camping ecoturismo Lacanjá qui était joli et bien entretenu et y avons réservé notre taxi pour se rendre à Bonampak tôt le lendemain matin.

Nous pensions être bien équipé pour la visite mais on nous oublige à acheter chacun un masque à 30 pesos chaque. Disons que ça fait cher le masque. Semblerait qu’on en a besoin pour pénétrer dans chacune des chambres aux murs peints et éviter la contamination. Le plus drôle c’est qu’une seule personne peut être dans une chambre à la fois et que nous somme seuls sur le site à cette heure matinale. J’imagine que c’est un manège qui contribue au mieux être économique du village. Je me demande tout de même de quelle façon les entrées de fonds sont réparties entre les villageois.

Bon, j’en viens au site qui est niché au cœur de la forêt Lacandone et se différencie des autres grâce à ses peintures murales dans 3 chambres du bâtiment appelé temple des peintures. Sachez qu’en langue maya «Bonampak » signifie « murs peints «  et ce n’est qu’en 1946 que ces vestiges ont été découverts.

Les peintures sont superbes, les couleurs vives et les détails nombreux. Toutefois, malgré les panneaux explicatifs j’ai eu du mal à comprendre les scènes tant j’étais proche du mur et qu’il me manquait une vue d’ensemble. J’ai donc eu une petite déception mais ça valait tout de même le coup.

Yaxchilan notre coup de ♥️

Ce n’est pas le plus gros site archéologique, ni le plus visité mais c’est celui qui nous a charmé. On s’y rend en « lancha » (barque motorisée) sur le fleuve Usumacinta, la frontière naturelle avec le Guatémala. Déjà l’expérience est ludique.

On se croyait dans un film d’Idiana Jones armé de nos lampes frontales explorant le petit labyrinthe d’un des bâtiments où les chauves-souris couvrent les plafonds. À donner la chair de poule ou des frisons d’excitation. Puis les vestiges sont situés encore une fois dans la jungle avec les cris des singes hurleurs qui viennent de toutes parts et la végétation qui s’incruste dans les pierres. On a pris un malin plaisir à explorer le site et à grimper les marches pour se rapprocher du divin, selon les croyances mayas.

Visiter ces sites mayas nous a fait vivre une gamme d’états tels la surprise, la contemplation, l’incompréhension, l’étonnement, l’émerveillement et l’admiration. C’est un voyage dans le temps d’une grande intensité.

Les couleurs de San Felipe, de Las Coloradas et de la route

Trop heureux à l’idée de découvrir des villages longeant le golfe du Mexique, nous mettons le cap vers le village de pêcheurs de San Felipe et le parc naturel  Ria Lagartos dans le nord du Yucatan.

San Felipe, le village arc-en-ciel

Après avoir acheté une dorade du seul pêcheur qui avait osé sortir en mer par ce matin venteux, nous prenons plaisir à arpenter les rues de ce minuscule pueblo pour y découvrir les petites maisons se déclinant dans toutes les teintes de l’arc-en-ciel. Le seul bémol est qu’à coté d’une maison toute pimpante il y en a d’autres qui ont grandement besoin de soins. C’est l’une des constances du pays.

Le pêcheur nettoie notre dorade accompagné de son assistant bouffe tout.

En fin de journée, le chef décide de cuire la dorade « asado » comme les mexicains, c’est-à-dire sur le charbon de bois. Faute d’avoir du charbon de bois – il ne faut surtout pas s’arrêter pour un si petit détail – Michel ramasse des bouts de bois pour cuire le poisson sur un gril à l’extérieur d’un restaurant fermé où nous sommes installé pour la nuit. Tout cela semble inusité mais c’est possible au Mexique.

Le lendemain nous quittons le village de Lagartos (qui signifie crocodiles) après avoir randonné jusqu’à un étang où un couple de crocodiles a élu domicile

Las Coloradas, la réserve Ria Lagartos et la route des intrépides

Ensuite, on se dirige vers Las Coloradas pour y observer les différentes teintes de roses venant des micro organismes, des bactéries et de la concentration de sel. On y trouve une usine de sel.

On poursuit vers la réserve de Ria Lagartos pour y admirer sa colonie de flamands roses tout le long de l’estuaire bordé de mangrove. C’est très beau même si on les observe de loin ne pouvant s’approcher d’eux afin de préserver cet écosystème

Dans le Lonely Planet on peut lire «  Les plus intrépides partiront vers l’est au-delà de Las Coloradas pour rejoindre la bourgade d’El Cuyo par une route côtière non goudronnée ». 

Les intrépides c’est nous. 

La route de terre est large et Libertad roule facilement nous laissant le loisir d’admirer le paysage . Peu à peu le chemin rétrécit et la végétation le bordant devient de plus en plus dense formant un corridor vert foncé de plus en plus étroit.  Un malaise s’installe à bord. Ne pouvant reculer nous devons continuer. J’ai la mâchoire et le corps crispés tant les branches frottent le long de la carrosserie. Nous entrons les miroirs pour gagner un peu d’espace. Trop peu. Les feuilles arrachées des branches d’arbre s’accumulent dans le véhicule. 

Puis, je pose la question, qu’est-ce qu’on fait si on rencontre un autre véhicule?

Nous le découvrons lorsque qu’on arrive derrière un véhicule arrêté face à deux pickups en face de lui. Je joins le groupe de personnes qui dressent un plan d’action et je reviens au camion pour transmettre les directives au conducteur qui tente de rester cool. Là, il faut carrément entrer dans la végétation et avancer centimètre par centimètre pour que les véhicules en sens inverse puissent se frayer un chemin sur le haut côté. Je retiens même des branches plus grosses pour faciliter le passage. Ça prend du temps mais tous les véhicules réussirent à passer.

On poursuit la route. Encore un petit 20 minutes avec un peu d’eau à traverser qu’on nous dit.

Si vous croyez que nous sommes au bout de nos peines détrompez-vous vous car le chemin passe carrément dans le lit de l’estuaire. Je pars donc en éclaireur vérifier la profondeur de l’eau, trop profonde à mon goût. Mon rapport n’étant pas concluant Michel vérifie aussi et décrète que le terrain est assez compact et dur pour supporter le poids du bolide. Le pilote s’élance n’osant ralentir.

Il nous reste encore quelques km à enfiler avant que le sentier s’élargisse à nouveau et qu’on aperçoive le véhicule qu’on avait suivi arrêté devant le cimetière très coloré d’El Cuyo. Après 45 minutes et non 20, on s’arrête aussi et ça prend peu de temps avant qu’on décharge le stress ressenti le long de ce trop long parcours avec ce sympathique argentin sur les routes dans son taxi transformé depuis plus de 10 ans. Il est accompagné d’une amie portugaise. Disons que ce moment de partage en espagnol, français et anglais accompagné d’une bière nous a aidé à passer des couleurs plus sombres sur la palette des couleurs émotionnelles à des teintes plus sereines. 

Malheureusement, comme pour les histoires de pêcheurs, je n’ai pas de photos pour illustrer ce bout de l’histoire mais je vous assure qu’il n’y a dans mon récit aucune exagération.

Décidément, nous sommes des intrépides.

Un cadeau inespéré

15 décembre 2022

Libertad pointe son nez vers l’horizon puis tout l’intérieur du véhicule est secoué incluant ses passagers. Mais c’est le coffre, aussi appelée la « shed », qui tremble le plus en redescendant un des trop nombreux « tope», une spécialité mexicaine pour ralentir les conducteurs rapides. Ces dos d’âne sont une plaie qui font maugréer Michel lorsqu’il en manque un et comme ils nous obligent à rouler lentement les déplacements prennent toujours plus de temps que prévu. On veut se rendre à Sisal un petit village côtier mais il reste plus d’une heure de route et la noirceur tombera d’ici là. Je vois sur la carte qu’il y a une hacienda juste à l’extérieur d’Umán et je propose d’aller demander si on pourrait s’y installer pour la nuit.

La propriétaire Léna vient nous accueillir et est surprise par notre demande. C’est leur résidence privée jumelée à leur entreprise qui accueille dans son enceinte des événements corporatifs et des mariages. Après quelques hésitations et une discussion avec Richard, son conjoint qui revient de marcher le chien et de ramasser par la même occasion des déchets jonchant les rues du village, ils nous invitent à nous installer sur le terrain. Après une bonne jasette, l’affaire se conclue par le don d’une boîte de sirop d’érable.

Au petit matin une brume recouvre l’hacienda et donne une touche spéciale à la session photo

Le couple est d’origine britannique. La vie européenne de plus en plus chaotique jumelée aux racines mexicaines de Richard insufflent au couple ce changement de vie. Alors, lorsqu’une occasion se présente, ils se lancent dans l’aventure d’acheter et de rénover cette hacienda abandonnée depuis plus de 50 ans.

Pendant notre visite, Michel et moi découvrons les mille et un détails qui transpirent le travail acharné des propriétaires pour redonner sa noblesse à ce lieu riche d’histoire. Sur une table trône la revue Yucatan fraîchement publiée qui met en vedette l’hacienda, son histoire et le travail de longue haleine des propriétaires. Il semble qu’on y cultivait « l’henequien » jusqu’à ce que le nylon remplace la fibre extraite de cette plante. Si vous voulez en savoir plus vous n’avez qu’à consulter ce site :

.https://fr.wikipedia.org/wiki/Agave_sisalana

La Vie et ces sympathiques propriétaires nous ont offert un super cadeau qui nous a permis de découvrir cette perle Du Yucatan. En plus, le jour même de mon anniversaire de naissance. Quelle chance! En visitant, je ressentais une grande fébrilité et un bonne dose de plaisir.

Finalement on doit merci aux « topes » qui ont permis de découvrir cette perle.

Thank you so much Lena and Richard for your hospitality.

Voici l’adresse du site de l’Hacienda Dzibikak, vous y verrez de magnifiques photos.

https://www.haciendadzibikak.com/

Route, bizarreries et petit coin de paradis.

Du 4 au 11 décembre 2022

En quittant la magnifique et généreuse région de la Huestaca Potasina, nous ne réalisions pas que nous changerions à ce point le « beat » du voyage. D’une région en plein cœur de la nature nous allions graduellement vers la densité et la frénésie des plus grandes villes. Pas le choix puisque notre destination de début janvier 2023 était la très touristique Playa Del Carmen pour y rencontrer Ève et sa famille.

D’abord, la chaleur des villes est devenue plus élevée et c’est là qu’on a adopté le rythme des mexicains, c’est à dire qu’on évitait de passer en 4e vitesse, préférant la 2e et la 3e vitesse quand l’énergie était là. Puis, nous avions de la difficulté à trouver des campings/stationnements pour Libertad. On s’est retrouvé à quelques occasions dans le stationnement d’un Walmart où l’environnement et le niveau sonore de la ville étaient loin de nous procurer le plaisir de la végétation et du ruissellement des cascades turquoises. En plus, dans un Walmart ou stationné en ville le toit reste baissé afin d’être plus discret ce qui nous prive d’une petite brise rafraîchissante. Les nuits sont alors moins reposantes. Et, pour vous faire verser une larme ou deux, Michel et moi avions un rhume qui insistait pour découvrir avec nous des villes Mexicaines.

Alors voici en photos de nos découvertes sur ces km de route.

La glace artisanale de Jalpan c’est pour soulager les picotements de la gorge dus au méchant rhume. Ça marche presque 😜

Pour se rendre à Jalpan, Bernal et Tequisquiapan, il nous a fallu traverser la réserve de la Sierra Gorda et ses 860 tournants. Ça tourne tellement que dans certaines courbes prononcées le véhicule doit changer de côté de route afin de faciliter la descente ou la montée. Évidemment, on espère très fort que le véhicule en sens inverse changera lui aussi de côté de route. Pour faciliter la tâche aux conducteurs, Il y a des flèches au sol qui indiquent de changer de voie mais comme c’est contre intuitif ça nous a pris un peu de temps à comprendre et ce n’était vraiment pas confortable. Mais après avoir rencontré un véhicule pour la première fois on s’est dit : bizarre mais ça marche. Nous avions tout de même les fesses serrés et le sourire crispé un ti-peu. Cette chaîne de montagne est spectaculaire. D’un côté, jusqu’au point culminant, c’est un joyau vert d’une forêt dense et de l’autre c’est l’aridité de semi-déserts.

Il a bien fallu grimper la Peña de Bernal et ses 350 m question de se dégager les bronches. Au retour nous avons capturer les sourires de ces deux familles québécoises qu’on croisait depuis Tamasopo. Je leur lève mon chapeau, une famille avec 5 enfants et l’autre avec 3 qui partageaient un bout de voyage ensemble dans un gros Wanabago tout déglingué. La famille avec 5 enfants poursuivait son périple pour un total d’une année sur la route. L’autre famille était au Mexique pour quelques mois. Coté scolaire, ce jour là, le sujet d’étude était les monolithes dont celui de Pénal qui serait le 3e plus gros au monde. Trouver Michel, l’intrus de la photo.

Ne trouvant pas d’endroit où camper, nous sommes allés au poste de police de Zempoala pour demander oú nous pouvions nous installer pour la nuit dans le village. Le policier nous a dit de s’installer dans le parking juste en face de la station et que nous pouvions utiliser les toilettes et l’eau de la station. Plus tard, il est venu nous voir pour nous demander si on avait besoin de quelque chose et il nous a recommandé d’aller acheter le pain local à la boulangerie artisanale du village appelé «burro » farci de fromage qu’on peut manger quand on en a envie tout au long de la journée. Un bel exemple de l’accueil mexicain.

Un phénomène d’une importance surprenante est la dévotion populaire accordée à la Vierge de Guadalupe considérée comme « la patronne du Mexique. En roulant on voyait des gens soit marcher, courir ou faire du vélo. Ils dorment entassés dans la boîte arrière de camions ou dans des églises en chemin jusqu’à leur arrivée le 12 décembre à leur destination finale pour la fête de la Vierge de Guadalupe. Ils entreprennent ce pèlerinage par croyance espérant le meilleur enfilant les km sous la chaleur accablante. Chaque fois qu’on rencontrait un brave croyant on le gratifiait d’un coup de pouce et de klaxon et lui d’un large sourire.

Puis, après tous ces km de route nous sommes arrivés au Yucatan et y avons trouvé notre bonheur à la Playa Montes un petit îlot de repos créé par Sean, un canadien installé au Mexique qui a acheté un bout de terrain donnant sur la baie de Campeche où il construit présentement des cabanas pour louer et où l’on peut stationner son VR et profiter des commodités. Ce fut un coup de ♥️.

Corvée lessive séchant au vent revêt un certain esthétisme

Feliz Navidad

De Valladoid nous vous offrons nos meilleurs souhaits en ce jour de Noël accompagnés de quelques moments croqués de la vie mexicaine.

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Partager son rêve avec l’être cher
Vivre le moment présent
Apprécier et être reconnaissant
Redonner
Un présent doublé d’un défi

Vendeuse de bijoux dans un parc de Campeche.

Sofia, 6 ans première année, prend une pause d’un moment de création à la Hacienda Chunhkanan à 3 km de Cuzamá. Elle était bien fière de m’expliquer que son seul crayon possédait tout de même toutes les couleurs de l’arc-en-ciel.

Au site archéologique maya de Edzná, il y avait un groupe qui rendait hommage à leurs ancêtres mayas avant de visiter le site. La dame de dos avec la robe turquoise est la abuelita du groupe et celle qui transmet l’histoire. Dans sa main elle brûle une offrande. Les gens ont aussi offerts des chants. Vraiment un beau moment. J’aime le plaisir qui se dégage de cette photo.

À Izamal, un petite ville où tous les bâtiments sont de couleur jaune, un jeune homme prend la pose en espérant un client. Semblerait que la constitution de ces chevaux leur permette de travailler sous des chaleurs intenses. Faudrait en parler à la mairie de Montréal 😁

Sortie père/fille au restaurant pour le petit déjeuner du 24 décembre. Vous remarquerez le joli sac. Un cadeau de Noël?

Session photos pour le 15e anniversaire de cette jeune fille d’Izamel vêtue de la tenue traditionnelle.

Et comme disait mon père: Que la terre vous soit légère 😉